Où en sommes-nous?

Débriefing Roleplay de Versébock VII & VIII (incomplet). Une lecture qui en vaut la peine; par Hyuma l’Inquisiteur.
(J’assume le fait que ces écrits soient consultés par d’autres joueurs. Vous seuls pouvez en tenir compte dans le jeu. C’est du rôleplay… Soyez toujours conscients de votre influence sur l’histoire des autres et surtout, amusez-vous!)

‘’L’Ordre est la seule raison d’être de toutes matières. ‘’ - Hektor, prêtre de Brocal.

Chers membres de l’Ordre des Purificateurs, au nom de Brocal je m’adresse à vous aujourd’hui pour faire le point sur les récents évènements qui ont eu lieu sur les terres de Versébock.
Arrivés en pleine nuit à la Palissade abandonnée des Croisés (voir Versébock VI) les troupes envoyées par le haut commandement de Nodoc ont reçus l’ordre de consolider cette zone acquise lors de purges précédentes. Le piètre état des bâtiments ainsi que la proximité de plusieurs sentiers principaux ont compliqué la tâche des nos hommes.
Le directorat avait annoncé l’arrivée de renforts considérables, mais une tempête majeure a obligé les bateaux à rebrousser chemin. Nous étions donc 12, ce chiffre incluant 2 hérétiques convertis et un servant de Mitra en exil. Après un si long périple des champs supérieurs à la palissade, nous avons établis notre campement et pris un peu de repos. Un repos qui fût de courte durée : Peu après notre arrivée, la Manu del Miedo lança une attaque sans équivoque. Aucune diplomatie ne pouvant éviter l’affrontement, nos troupes se battirent avec hargne, mais avec peu de ressources logistiques. La forteresse étant si peu efficace pour retenir l’ennemi, nous dûmes nous avouer vaincus. Après cette rude bataille, nous décidâmes de fortifier les lieux pour qu’un tel dénouement ne se reproduise plus. Cela a bien sûr mis en veilleuse nos expansions territoriales. Le lendemain nous avons envoyé à maintes reprises des émissaires dans toutes les directions. Ne pouvant compter sur l’appui du bataillon principal, ces derniers avaient des objectifs d’espionnage et de reconnaissance. Les informations ainsi collectées n’auguraient rien de bon : La Manu del Miedo était sur le point de libérer le démon Sigur, légendaire personnage en ces terres. Nous apprîmes également l’existence d’entités étrangères et redoutables, les morts-vivants. Après d’innombrables incursions en territoires hérétiques dans le but avoué d’empêcher la Miedo de ramener Sigur, nos troupes revinrent bredouille à la palissade, redoutant le pire. Les Elfes, très discrets depuis quelques temps, nous devaient une faveur après notre intervention pour sauver leur chef (voir Versébock VI). Ils nous garantirent un appui majeur en cas de besoin. En fin de journée, la Miedo avec Sigur à leur tête se mobilisa sur notre territoire. À notre grande surprise, l’ordre du phoénix gonflait leurs rangs. Malgré tout le travail de fortification et l’acharnement au combat de nos troupes, nous étions à nouveau défaits. Les Elfes n’étaient pas de la bataille… Ce fût un autre dénouement en notre défaveur et le moral des troupes s’en ressentait.
Il était impossible dans les circonstances d’utiliser nos atouts tel que les lignes de boucliers et de mettre à profit nos tactiques complexes.
Le soir venu, les Elfes arrivèrent en panique nous annonçant un défi bien plus grand que nos récentes difficultés : Un démon surpuissant n’étant pas allié à aucune faction et détruisant tout sur son passage. Ce dernier se nommait Lycro et était accompagné par des sbires tout aussi redoutables. La Miedo étant toujours une possible menace, nous avons donc re-fortifier la palissade avec l’aide des Elfes et avons attendus l’attaque annoncée. Celle-ci ne vint jamais. Les Elfes retraitèrent à leur camp en pleine nuit et la majorité de nos hommes, lassés de l’attente interminable, allèrent se coucher. Peu après, le démon Lycro utilisa une ruse pour entrer dans notre campement et un combat légendaire s’en suivit. Nos combattants restés en poste livrèrent une bataille féroce à un ennemi qui ne pouvait, de toute évidence, être battu. Ce fût encore une fois le silence de mort à notre forteresse. Trop peu trop tard, le chef des Elfes vint chasser le démon. Pour nos survivants, c’était le moment de fermer les livres et de prendre du repos. Le lendemain, le soleil brillait à plein feu et les membres de l’Ordre se rassemblaient pour planifier la riposte. Celle-ci ne se fît pas attendre. Un bataillon complet regroupant à la fois nos meilleurs effectifs et de nouveaux venus (hommes du nord) se dirigèrent vers le camp Meurlock qui fût envahis en un rien de temps. En direction des plaines à l'orée du marchand! Une fois sur place, la Manu del miédo et les Undeads nous y attendaient. Après quelques duels, le combat fît rage et nous en sortîmes vainqueurs. Après cette nuit mouvementée, le lendemain fût plus calme. Nous tentâmes en vain d'assassiner le chef des elfes, Kestomac, mais nous n'avons pû profiter de cette rare occasion de l'anéantir.

‘’Oracle, que mes paroles soient entendues’’ - Adrien d’Elmiro, prêtre de Brocal

Nous devons dès maintenant passer à l’action. Depuis notre arrivée au nouveau monde, les instances décisionnelles de Nodoc sont divisées : D’un côté les magistrats publics, qui condamnent les purges outre-mer. De l’autre, les prêtres du directorat qui nous appuient et dictent nos moindres faits et gestes. Les magistrats et leurs partisans sont le résultat de la (trop) grande tolérance du directorat envers les hérétiques locaux. Ils ne doivent en aucun cas influencer l’Oracle, même si celle-ci ne dépend d’aucun plan terrestre. La raison de notre présence est évidente pour tous les hérétiques. Ils se doivent de répondre à La Question. Nos ennemis sont nombreux et puissants, mais ils ne réalisent pas l’ampleur de notre présence ici. Grâce à nos liens, nous aurons l’avantage à plusieurs niveaux :
La Manu del Miedo sont des hérétiques inférieurs et dépendent des forces occultes.
Ils sont téméraires et nombreux. Leurs récents succès en témoignent.
Un démon étant à la tête de cette faction, la purge de leur territoire est prioritaire.
Les Elfes ont beaucoup de pouvoirs, mais ils sont fragiles. La constante guerre qui les opposent à la Miedo les rends vulnérables à bien des égards. Ils ont été alliés de circonstance mais après de nombreuses déceptions, les voilà sujets à la question.
Les Meurlocks sont des habitants nocturnes et limitrophes de notre territoire. Très agressifs et peu intelligents, ils constituent un culte primitif de Brocal. Ils ne sont donc pas soumis à la question, le lien théologique entre nos factions étant indéniable.
La cité perdue est une faction marginale et puérile à nos yeux. Leurs méthodes subtiles et adroites sont efficaces à l’occasion mais inutiles contre nos bataillons. Établis près du marchand dans une zone achalandée, ils sont toujours en mouvements.
Les Hattori sont des êtres singuliers qui côtoient les factions sans pour autant prendre partie. Les combattre serait inutile et risqué considérant leurs nombreuses ressources. Nous devons les voir comme informateurs neutres et nous en méfier.
Les Autres occupants des lieux peuvent causer des surprises. Dernièrement l’ordre du phoenix (undeads), le démon Lycro et les NPC nous en ont donné de bons exemples. Soyons prudents mais décisifs dans nos actions. Gardons en tête que tout peut arriver en ces lieux et que les royaumes rivaux disposent de héros pouvant faire la différence.
J’annonce ici l’avènement d’un être issu de la colère de notre dieu : Le Fléau de Brocal.
Dès notre arrivée à Versébock, nous avons passé un message aux hérétiques.
Notre militarisme, notre extrémisme et notre maturité font de nous des incontournables.
À la gloire de Brocal! AHOU!